Les activités du quotidien se révèlent parfois difficiles quand on est sujet à une sciatalgie et franchement handicapant chez la femme enceinte… Voyons un peu pourquoi votre grossesse vous prédispose à ce genre de péripétie et comment soulager cette douleur pendant la grossesse.

Mais qu’est-ce qu’une sciatalgie ?

La sciatalgie a été définie comme une douleur dans la région fessière (1) (2) souvent associé à des irradiations dans la partie postérieure de la cuisse (3). Le nombre de femmes souffrant de douleur sacro-iliaque pendant la grossesse est considérable, pouvant atteindre jusqu’à 95 % des femmes enceinte (4) (5) (6) (7) (8). La sciatalgie a un pronostic plus douloureux que la lombalgie (3). Elle est associée à des déficits physiques plus importants et elle est plus difficile à traiter que la lombalgie chez la femme enceinte (9). Ces résultats sont confirmés par l’étude menée par O. Kogstad (10) qui a montré que l’intensité de la douleur enregistrée pendant la grossesse était plus élevée chez les femmes souffrant de douleurs sacro-iliaques que chez les femmes souffrant de douleurs de dos (10). La douleur ressentie dans les fesses, les lombaires et les jambes est décrite comme une douleur constamment déchirante et sourde (5) (8). La capacité permanente à se déplacer, s’asseoir et/ou se tenir debout est considérablement réduite et entraîne des déficiences physiques considérables chez les patientes (9) (11) (12) (8). D’ailleurs, l’incidence des « douleurs sacro-iliaques entraînant une perte considérable des fonctions quotidiennes » a été rapporté chez environ 14 % des femmes (13). Malgré ces chiffres, on estime que plus de 50% des femmes bénéficient de peu ou pas d’intervention de gestion de la douleur (14) (15) (16). L’apparition de douleurs à la ceinture pelvienne commence souvent à la fin du premier trimestre et jusqu’au premier mois après l’accouchement (17) (18). Selon l’opinion générale, le pic de douleur se situe souvent entre la 24eme et la 36eme semaine de grossesse (17) (18).

Mais pourquoi ?

L’épidémiologie et la physiopathologie de la douleur lombo-pelvienne pendant la grossesse ont été examinées de manière approfondie (1) (23). Cependant, il existe encore des ambiguïtés concernant les examens complémentaires et les traitement appropriés à réaliser pendant la grossesse (24) (25) (26). Les préoccupations relatives au bien-être maternel et fœtal impliquent l’utilisation de schémas thérapeutiques préventifs et conservateurs (27). À ce jour, on sait peu de choses sur la prévention des douleurs de la ceinture pelvienne pendant la grossesse (1). Toutefois, plusieurs approches thérapeutiques ont été décrites dans la littérature médicale.

Les programmes de prévention enseignés aux femmes enceintes basés sur l’anatomie, l’ergonomie, les postures correctes, la relaxation et la gestion de la douleur favorisent la prise de conscience des avantages d’être actif et de prendre soin de soi, réduisent potentiellement la gravité des douleurs et l’invalidité qui en résulte (1) (28). Au Royaume-Uni, l’Institut national de la santé informe que « les cours en groupe de prévention de la douleur » contribuent à réduire les douleurs lombo-pelviennes pendant la grossesse (29). Les données sur la kinésithérapie dans la gestion de la douleur lombo-pelvienne pendant la grossesse sont équivoques. Les résultats de 2 méta-analyses récentes diffèrent l’un de l’autre (30) (31). L’exercice ne semble pas bénéficier aux patientes atteintes de sciatalgie (32) (33) (34) mais elle est souvent recommandé pendant la grossesse car il s’agit d’une intervention non invasive, peu risquée (35) et peu coûteuse, qui peut avoir des avantages en plus de soulager les maux de dos (29) (35) (36) (37). L’exercice prévient la prise de poids excessive chez la mère et le fœtus, prévient et contrôle le diabète gestationnel et améliore la santé cardiorespiratoire (35) (36). En 2018, une méta-analyse de onze études sur 2347 femmes enceintes (38), a montré que l’exercice physique réduit de 9% le risque de lombalgie pendant la grossesse et de plus de de 20% les congés maladies qui y sont associés mais il n’y a aucune preuve claire d’un effet sur les douleurs de la ceinture pelvienne et notamment les sciatalgies. Les dispositifs de soutien comme les ceintures pelviennes semblent pouvoir limiter la laxité des articulations sacro-iliaques et soulager les symptômes sans présenter de danger (39). Bien que les études utilisant le yoga pour soulager la sciatalgie au cours de la grossesse soient rares, la méta-analyse de populations non enceintes ayant des sciatalgies a mis en évidence des preuves de son efficacité (40). Deux études soutiennent l’utilisation de l’acupuncture pour la gestion de la sciatalgie pendant la grossesse (41) (42).

De plus en plus de femmes utilisent les médecines parallèles et complémentaires pendant leur grossesse, notamment des thérapies manuelles telles que le massage, la chiropractie et l’ostéopathie (43). En effet, les recherches indiquent que les femmes enceintes utilisent fréquemment des thérapies complémentaires pour gérer leurs problèmes liés à la grossesse (44).

L’ostéopathie, le meilleur allié de la femme enceinte

L’utilisation du traitement ostéopathique pendant la grossesse a une longue tradition. Des articles d’ostéopathie en obstétrique, ont été publiés dans la seconde moitié du siècle dernier, abordant de manière récurrente le thème de la réduction de la douleur pendant la grossesse (45) (46) (47).

D’un point de vue ostéopathique, la sciatalgie est secondaire à une instabilité des articulations sacro-iliaques. Klein et Sommerfeld (48) définissent une sacro iliaque instable comme une sacro-iliaque hypermobile causant des douleurs. Comme la sacro-iliaque est une articulation plane avec des arêtes et/ou des bosses, qui augmentent normalement la stabilité, une articulation sacro iliaque très lâche (ou très instable) entraîne un pseudo blocage à la fin de l’amplitude du mouvement. La sciatalgie est donc secondaire a un blocage de l’articulation sacro-iliaque par un verrouillage des surfaces articulaires (49). Ce schéma complexe constitue un défi de taille pour le thérapeute : traiter une articulation bloquée qui est avant tout hypermobile. Une articulation hypermobile en elle-même ne provoque pas de douleur, mais les structures qui l’entourent, telles que les ligaments, la capsule articulaire, les muscles ou même les nerfs, sont irritées (50) (51).

Il y a de plus en plus de preuves scientifiques que l’ostéopathie est bénéfique pour le traitement des femmes atteintes de lombo-sciatalgie (52) (53). En 2015, Majchrzycki et al. (53) ont examiné la littérature et conclu que l’ostéopathie semble être un traitement sûr et efficace contre les douleurs pelviennes et notamment les sciatalgies chez les femmes enceintes. En 2017, Franke et al. (52) ont signalé des preuves à l’appui du traitement ostéopathique pour la douleur et l’état fonctionnel de la lombo-sciatalgie chez les femmes enceintes. Les études récentes sur l’efficacité de l’ostéopathique sur les douleurs sacro-iliaques ont constaté que ostéopathie réduit les douleurs de sciatalgie et la progression du dysfonctionnement biomécanique pendant la grossesse (54) (55). En 2014, une étude (56) a montré que ostéopathie chez la femme enceinte réduisait de 68 % la douleur de sciatalgie et de lombalgie et améliorait l’incapacité fonctionnelle d’environ 28 %. Six études ont démontré des effets positifs en faveur du traitement ostéopathie contre la douleur des femmes enceintes (57) (58) (56) (59) (54). En ce qui concerne l’état fonctionnel, 5 études ont montré des effets positifs en faveur de l’ostéopathie (54) (57) (59) (58) (56). Rohrich (59) a prouvé que le traitement ostéopathique chez la femme enceinte entraîne une diminution de 60 % de l’intensité des douleurs.

Quels sont les bons conseils à adopter pour soulager votre sciatalgie et/ou douleur sacro-iliaque pendant votre grossesse ?

Dans un premier temps, ce que vous devez éviter de faire !

  • Ne restez pas immobiles sans bouger, cela pourrait au contraire aggraver la situation.
  • Attention à votre posture, évitez surtout les jambes croisées au travail, de creuser le bas du dos !
  • Ne pas porter de talons hauts (ils vont augmenter la courbure en extension des lombaires).
  • Ne pas porter de charges lourdes. Ne pratiquez pas les mêmes gestes qu’en dehors de votre grossesse, votre organisme a changé donc prenez en compte.
  • Ne pensez pas que cette sciatalgie passera toute seule, car c’est la meilleure façon de laisser votre douleur devenir inflammatoire et de la laisser s’installer dans le temps.

Et maintenant, que faire pour soulager votre sciatique ?

  • La première chose à faire ? Bougez, marchez, ne vous effondrez pas dans votre lit en vous disant que ça passera tout seul. Comme l’indique l’assurance maladie, le meilleur traitement, c’est de bouger !
  • Une petite bouillotte au niveau de la fesse ou un bain chaud peut calmer votre crise de sciatique ponctuellement.
  • En position assise : soulagez votre dos à l’aide d’un coussin d’allaitement.
  • En position allongée sur le dos : pensez à surélever vos jambes avec un coussin sous les genoux par exemple (cela aidera à ce que votre bas du dos soit moins creusé) ou à dormir sur le côté avec le coussin d’allaitement. Le coussin d’allaitement, vous permet de caller votre ventre et de faire reposer votre cuisse sur le coussin permettant de décomprimer le bassin.
  • Pour sortir du lit : mettez-vous de côté, croisez la jambe du haut sur celle du dessous et utilisez vos mains pour vous redresser.
  • Optez pour des positions où les jambes sont libérées afin que le bassin reste ouvert. Vous pouvez utiliser par exemple un ballon.

Mais encore…

  • Faire des exercices adaptés à la grossesse : L’achat d’un ballon de grossesse est une bonne idée. Il permettra de vous étirer tout en travaillant le périnée. A la maternité de l’Hôpital Franco-Britannique, des « cours d’autogestion de la douleur pendant la grossesse et l’accouchement », vous sont proposés. Les cours reposent sur un programme de prévention des douleurs basés sur l’anatomie, l’ergonomie, les postures correctes, la gestion de la douleur par des techniques de mobilisation douces à pratiquer seule ou en couple.
  • Etirez-vous en douceur. Votre ostéopathe pourra vous indiquer des étirements appropriés et notamment l’étirement du pyramidal du bassin.

Bibliographie

Rien n’épargne la femme enceinte. Lombalgie, sciatique, reflux acides, essoufflement, et bien d’autres troubles sont la conséquence plus ou moins directe de votre grossesse. Parmi ces troubles, les insuffisance veineuses peuvent également se réveiller au cours de votre grossesse. Disgracieuses, elles peuvent être douloureuses et ne sont pas à négliger.

L’insuffisance veineuse, qu’est ce que c’est exactement ?

L’insuffisance veineuse des membres inférieurs est une des affections les plus fréquentes dans les pays industrialisés. Environ une femme sur deux constate l’apparition de désordres veineux au cours de sa grossesse, le plus souvent au cours de la deuxième grossesse, et dans plus de la moitié des cas dès le premier trimestre, avec un pic au cinquième mois (1).

L’insuffisance veineuse entraîne l’apparition de différents symptômes notamment :

  • l’apparition de varices sur les jambes.
  • une sensation de jambes lourdes, en particulier en fin de journée.
  • des fourmillements ou un besoin irrépressible de bouger les jambes.
  • des crampes musculaires nocturnes.
  • les œdèmes, caractérisés le plus souvent par un gonflement des mollets, des chevilles ou des pieds.

Varices

La grossesse semble augmenter le risque de varices ; celles-ci provoquent des douleurs considérables, des crampes nocturnes, rendent les jambes lourdes et douloureuses et sont assez laides (2). La première grossesse augmente le risque de varices de 23%, la seconde et la troisième grossesse de 27%. Une varice survient quand une vanne dans la paroi d’un vaisseau sanguin s’affaiblit et que le sang stagne. Cela conduit à des problèmes de circulation dans les veines et à un œdème ou gonflement. La veine se distend alors, ses parois s’étirent et se relâchent, permettant à la veine de gonfler en un tout petit ballon près de la surface de la peau. Les veines des jambes sont plus souvent touchées car elles travaillent à l’encontre de la gravité, mais la vulve (l’orifice vaginal) ou le rectum peuvent aussi être affectés, entraînant des varices vulvaires et hémorroïdes. Certaines localisations variqueuses sont plus particulièrement liées à la grossesse, comme les varices vulvaires et vaginales (3) (4). Elles se rencontrent dans près de 20 % des cas ; souvent unilatérales, apparaissant au troisième trimestre, elles peuvent être énormes, gênant la marche et la station debout, et responsables de dyspareunies, de pesanteurs vaginales et de prurit.

Conseils d’hygiène de vie pour agir sur les facteurs de risque favorisant les varices :

Dans un premier temps, ce que vous devez éviter de faire ! (5)

  • Eviter, les stations debout et assise prolongées dans la mesure du possible. Elles diminuent le retour veineux et favorisent la sensation de jambe lourde, la survenue de varices et d’œdème.
  • Eviter l’exposition prolongée à des sources de chaleur (exposition solaire, sauna, hammam…). La chaleur entraîne une vasodilatation veineuse risquant d’aggraver les varices.
  • Le port de talons hauts et de mi-bas à élastiques trop serrés car ils ralentissent le retour veineux.

Et maintenant, que faire pour éviter et les soulager ?

  • Pratiquer des activités physiques qui abaissent l’hypertension par activation de la pompe veineuse. La marche, l’aquagym sont classiquement conseillés.
  • Les douches d’eau froide matin et soir entraînent une vasoconstriction veineuse. Elles diminuent l’œdème du pied et de la cheville et soulagent les symptômes d’insuffisance veineuse.
  • La surélévation des jambes la journée si possible, et des pieds du lit la nuit (10-15 cm).
  • La lutte contre la surcharge pondérale. Eviter de prendre trop de poids pendant la grossesse.
  • La pratique d’exercices musculaires simples. On pourra, par exemple, en cas de position assise prolongée, pratiquer des flexions de la cheville en surélevant le pied tout en gardant le talon au sol ou se hisser sur la pointe des pieds en cas de position debout prolongée.

Hémorroïdes

Les hémorroïdes sont des veines dilatées qui se forment dans la paroi du rectum et de l’anus (6). Elles peuvent résulter de la constipation, de la pression accrue sur les veines rectales lors de la grossesse ou de l’action de certaines hormones sur le système gastro-intestinal (7). Les hémorroïdes ne présentent pas de conséquences nuisibles sur la santé de la femme enceinte ou à celle de son bébé à naître, mais entraînent un inconfort. Les symptômes incluent (6) :

  • des démangeaisons ou des douleurs dans la région anale.
  • des saignements mineurs lors de la défécation.

La prévalence attribuée aux hémorroïdes varie considérablement d’une étude à l’autre, allant de 5 à 85 % chez les femmes enceintes (7), principalement lors des deuxième et troisième trimestres. Bien qu’elles régressent habituellement après l’accouchement, les hémorroïdes demeurent présentes chez de 15 à 24 % des nouvelles mères (7).

Pour traiter les hémorroïdes, les mesures suivantes sont utiles (8) :

  • Bien nettoyer la région anale après chaque selle.
  • Faire des bains de siège à l’eau tiède 3 à 4 fois par jour pendant de 15 à 20 minutes.

Faire une application locale de crème ou d’onguent car cela peut aider à réduire les symptômes associés aux hémorroïdes (douleur, sensation de brûlure, démangeaison, inconfort et irritation).

Crapes dans les jambes

Les crampes dans les jambes constituent un malaise courant durant la grossesse. Environ de 5 à 30 % des femmes enceintes en souffriraient (9). Ces crampes constituent des contractions musculaires involontaires qui entraînent une douleur aux mollets ou aux pieds. Elles surviennent le plus souvent pendant la nuit et deviennent plus fréquentes au cours du deuxième ou troisième trimestre (10). Leurs causes exactes ne sont pas connues, mais certaines recherches suggèrent que l’accumulation d’acides lactique et pyruvique dans les jambes due à une mauvaise circulation sanguine serait en cause (10). Ce malaise est également associé à une déficience en magnésium (9). Les crampes dans les jambes ne sont pas dangereuses pour la santé de la femme enceinte ou celle du fœtus.

Pour aider à prévenir les crampes dans les jambes pendant la grossesse, les mesures suivantes peuvent être utilisées :
• Étirer les muscles du mollet avant d’aller au lit (10).
• Pratiquer une activité physique (10).
• Bien s’hydrater (10).
• Prendre des suppléments de magnésium ou de sodium (9) (10) (11).
Les multivitamines ou les suppléments minéraux semblent également aider à réduire les crampes mais le calcium n’offre, quant à lui, aucun bénéfice (11).

Lorsqu’une crampe se présente, les mesures suivantes peuvent aider (10) :
• Étirer les muscles douloureux.
• Marcher ou secouer les jambes.
• Prendre une douche ou un bain chaud.
• Masser les muscles douloureux avec de la glace.

Des insuffisances veineuses, mais pourquoi ? et que peut faire l’ostéopathie ?

La grossesse donne lieu à de nombreuses adaptations du système circulatoire (12). Ces troubles vasculaires sont provoquée d’une part, par une augmentation de la distensibilité veineuse sous l’effet des médiateurs hormonaux qui devient maximale près du terme (13). En effet, l’œstradiol et la progestérone vont avoir une action vasodilatatrice qui contribue à l’augmentation du diamètre des veines (14). Mais surtout, secondaire à l’augmentation du poids et de la taille de l’utérus combinée à des modifications de la posture, notamment au niveau du bassin. Ces changements morphologiques augmentent la compression sur les vaisseaux et empêchent le retour veineux dans la circulation centrale (15) (16) en créant un effet de clapet qui augmente l’accumulation de sang dans les extrémités inférieures (17). Ceci entraîne une stase veineuse au niveau des membres inférieurs, d’où la majoration du risque d’insuffisance veineuse chez la femme enceinte. Cet effet peut être exacerbée en présence de blocage mécanique du bassin.

L’ostéopathie va pouvoir améliorer le drainage des membres inférieur et ainsi limiter les insuffisances veineuses en améliorant la mobilité pelvienne et les restrictions structurelles, notamment au niveau du bassin, favorisant ainsi le pompage vasculaire par les muscles (18). De plus, l’ostéopathe va pouvoir améliorer la circulation périphérique en traitant les plans fasciaux à travers lesquels les vaisseaux sanguins voyagent. Ces tensions peuvent être très petites, mais suffisamment importantes pour gêner la circulation sanguine dans les vaisseaux sanguins, en particulier dans les vaisseaux à basse pression, et contribuer ainsi à limiter le drainage veineux et favorise la congestion des tissus. Le relâchement de ces contraintes fasciales peut augmenter le retour veineux vers la circulation centrale (19) et réduire ainsi les insuffisances veineuses.

Bibliographie

Gestion de la douleur pendant l’accouchement

Une étude de Manisa a conclu que 80,5% des femmes accouchant par voie basse définissent l’accouchement comme « plus douloureux que prévu » (1). Le nombre de césariennes et d’interventions lors de l’accouchement a augmenté dans le monde. Le taux de césarienne était de 21,1% en 2002, alors qu’il a atteint 51% en 2014 en Turquie (statistiques du ministère de la Santé). Le facteur le plus important dans l’augmentation des interventions est la peur et l’anxiété des mères lors de l’accouchement. De nombreuses femmes souhaitent accoucher par césarienne en raison d’expériences de naissance négatives dans le passé et d’anxiété ou de croyances liées à la douleur et à la peur lors d’une naissance par voie basse (2) (3) (4). Donner naissance est l’une des étape les plus importante dans la vie d’une femme. La douleur du travail devrait être abordée avec un point de vue multidimensionnel. Selon l’étude de Melzack, la douleur du travail fait partie des douleurs importantes dans la vie d’une femme (5). La neurophysiologie, la biochimie, les facteurs psychogènes, ethnoculturels, religieux, cognitifs, spirituels et de nombreux autres facteurs environnementaux influent la douleur pendant le travail. Les femmes ressentent de la douleur, de la peur, de l’épuisement et de nombreux autres sentiments pendant la période d’accouchement. La douleur pendant le travail est une douleur aiguë qui fluctue rapidement et peut altérer l’humeur de la femme. Près de 30% des femmes souffrent de maux de dos et cette douleur augmente le risque de césarienne. Les femmes primipares ont plus de douleurs au travail, ce qui augmente le taux de césarienne de 22% par rapport aux femmes multipares (6). Les analgésiques peuvent être utilisés pour diminuer cette douleur, mais des études ont montré que les analgésiques seuls ne sont pas efficaces pour gérer la douleur du travail (7). La douleur du travail est un sujet complexe et le besoin d’approches appropriées est indéniable. Des interventions pharmacologiques et non pharmacologiques sont utilisées pour soulager la douleur du travail. Les méthodes non pharmacologiques ne sont pas seulement une alternative mais une contribution aux méthodes pharmacologiques et beaucoup de femmes utilisent les deux. Les méthodes pharmacologiques peuvent ne pas suffire et les femmes peuvent préférer les méthodes non pharmacologiques à la douleur. Il a été démontré que les interventions non pharmacologiques étaient sans danger pour la mère et le nouveau-né, car elles ne ralentissaient pas le processus d’accouchement, ne présentaient pas d’effets secondaires ou de risques allergiques, étaient efficaces pour réduire la douleur perçue au travail et donnaient à la femme un sentiment de contrôle (7) (8) (9) (10).

Quelle méthode de la gestion de la douleur ?

Les méthodes de contrôle de la douleur du travail sont classées en quatre catégories : la relaxation, la stimulation mentale, la stimulation physique et les techniques de respiration (8) (7) (11) (12) (13). Dans les stimulations physique sont classés les massages, l’application de chaud, l’hydrothérapie et l’aromathérapie (8) (7) (11) (13) (14) et les techniques de mobilisation sur ballon.

Le massage est l’une des méthodes préférées pour diminuer la douleur du travail. L’effet relaxant et d’atténuation de la douleur est connu dans la littérature (15) (16) (17) (18) (19). Un massage pendant l’accouchement augmente les niveaux de sérotonine et de dopamine tout en diminuant la norépinéphrine et le cortisol (20). La fatigue de la femme diminue, les spasmes musculaires se relâchent, l’activité physique augmente, son attention est distraite et l’anxiété diminue, ainsi la femme en travail peut mieux supporter la douleur (21). Le massage renforce également la relation entre le masseur (Futur Papa) et la femme en travail, augmente la qualité des soins et la satisfaction de la patiente. Le massage est une intervention qui aide à réduire la douleur en augmentant le courage, la reconnaissance, le soutien et la participation (11) (22).

L’étude de Tzeng et Su (2008) a évalué la sévérité de la douleur lombaire lors de la dilatation du col. Leur étude a montré que 75,3% des femmes enceintes ressentaient des douleurs dans le bas du dos et qu’au fur et à mesure que la dilatation du col progressait, cette douleur augmentait vers la région sacrée et était soulagée par un massage (65,3%) et un changement de position (mobilisation) (61,1%) (23). Une autre étude a montré que 30 minutes de massage réduisaient le niveau d’épuisement au cours de l’accouchement (17). Le massage du sacrum était préféré par 91,7% des femmes massées pendant l’accouchement et les scores de douleur du groupe Massage au cours du travail étaient plus faibles que ceux du groupe Témoin. Les niveaux de satisfaction étaient plus élevés dans les groupes recevant un massage et ayant une personne de soutien (24). La Cochrane Collaboration Review a effectué une méta-analyse de cinq études sur l’effet du massage sur la douleur au travail (n = 326). Cette méta-analyse a révélé que le groupe qui avait reçu un massage au cours du travail avait moins de douleur, de stress et d’anxiété. En outre, il a été souligné que le massage avait un rôle important à jouer dans le soulagement de la douleur et dans l’amélioration de la stabilité émotionnelle de la femme en travail. Des études montre que le massage pendant l’accouchement joue un rôle important dans la diminution de la douleur (7) (16) (22) (25) et retarde la pose de la péridurale (22).

Les programmes de prévention enseignés aux femmes enceintes basés sur l’anatomie, l’ergonomie, les postures correctes, la relaxation et la gestion de la douleur favorisent la prise de conscience des avantages d’être actif et de prendre soin de soi, réduisent potentiellement la gravité des douleurs et l’invalidité qui en résulte (26) (27). Au Royaume-Uni, l’Institut national de la santé et de l’excellence clinique du Royaume-Uni informe que «les cours en groupe de prévention de la douleur » contribuent à réduire les douleurs lombo-pelviennes pendant la grossesse et l’accouchement (28).

Pourquoi faire participer le papa à la préparation à l’accouchement ?

Une étude a révélé que les femmes qui recevaient un massage de leur partenaire déclaraient que la douleur et l’anxiété diminuaient et qu’elles décrivaient l’accouchement comme une expérience parfaite. Cette étude souligne le fait que la stimulation physique par son conjoint (massage, pression sur le sacrum, la mobilisation par technique sur ballon) aide les femmes à faire face aux douleurs du travail, diminue la douleur perçue et l’anxiété (15). Une autre étude a révélé que le massage effectué par le partenaire diminue l’anxiété, réduit la durée du travail et de séjour à l’hôpital et réduit le risque de dépression post-partum (25). Les femmes ayant fait l’expérience d’un accompagnement manuel pendant l’accouchement ont recommandé le massage à d’autres personnes et ont déclaré qu’elles aimeraient le refaire lors d’une grossesse ultérieure (6) (16) (29). L’étude de Chang et al. souligne le fait qu’un massage approprié effectué au bon moment aide les femmes à contrôler leur corps, que le contact physique de leur conjoint influe sur la réaction de la femme à la douleur, aide la femme à se sentir plus en sécurité et calme (6) (15). Il a été constaté que les massages effectués par le partenaire diminuaient le stress et amélioraient le processus de travail (25).

Préparation à l’accouchement par le mouvement et le massage à l’HFB, mais pourquoi ?

A la maternité de l’Hôpital Franco-Britannique, nous vous proposons de participer à un cours de gestion de la douleur pendant l’accouchement. Le cours comprend l’apprentissage de techniques à deux (Future Maman et Papa ) de mobilisation sur ballon, de massage, de respiration, de l’utilisation de la chaleur et de l’hydrothérapie pour soulager les douleurs pendant la grossesse mais aussi faciliter l’accouchement.

En effet, les résultats des études précédentes montrent que les femmes qui bénéficient d’un soutien physique pendant l’accouchement ont des sentiments plus positifs à l’égard de la naissance. L’accompagnement physique (massage, mobilisation) fourni une interaction positive entre la femme et son conjoint; les femmes ont de meilleures sensations et le massage et la mobilisation facilitent l’accouchement. L’accompagnement physique est important dans la salle d’accouchement en tant qu’intervention pour diminuer la douleur, raccourcir les délais d’accouchement et augmenter la satisfaction à l’égard de l’expérience de l’accouchement (6). L’accompagnement physique (massage, mobilisation, pression, les techniques de respiration) permet aussi une diminution de la douleur perçue au travail, favorise le sentiment de sécurité, permet de distraire l’attention et donne à la femme un sentiment de contrôle (7) (8) (9) (10).

Bibliographie

Dans le contexte de la grossesse où peu de médicaments sont autorisés et où les anti-inflammatoires sont contre-indiqués, il peut être intéressant de faire appel à un ostéopathe.

Lombalgie de la femme enceinte, une douleur très fréquente

La lombalgie est définie comme une douleur dans la région lombaire située au-dessous des côtes inférieures et au-dessus des plis fessiers (1). La grossesse est l’un des facteurs prédisposants de cette douleur (2). D’ailleurs, la lombalgie est plus fréquente chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes du même âge (25% contre 6,3%) (3) et sa prévalence varie de 24 à 90%. Cette prévalence augmente avec la durée de la grossesse et est plus élevé au troisième trimestre (4) (5).

Les lombalgies de la femme enceinte peuvent perturber le sommeil, empêche les femmes d’aller au travail et interfère avec les activités quotidiennes telles que se pencher, nettoyer, marcher. Plus d’un tiers des femmes déclarent avoir un mal de dos sévère (6). Cette douleur est responsable de difficultés dans les activités de la vie quotidienne chez 80% des femmes enceintes, une perte de travail chez 30 à 57% (7) (8), une des difficultés à marcher chez 73% d’entre elles (9) et 58% ont des problèmes de sommeil (8). L’absence de traitement des lombalgies pendant la grossesse peut contribuer à l’inactivité physique, entraînant une incidence plus élevée de complications obstétricales (10) et de césariennes (11) (12).

Aie mon dos !!! Pourquoi j’ai mal ?

La grossesse s’accompagne de profonds changements hormonaux et musculo-squelettiques qui favorisent des douleurs dans la région lombaire (13).  L’action hormonale synergique entre l’œstrogène, la progestérone et la relaxine entrainent, par un ramollissement des cartilages et des ligaments, une hyperlaxité indispensable aux changements posturaux. En effet, à mesure que le fœtus se développe, les muscles de la paroi abdominale se distendent entrainant un déplacement vers l’avant du centre de gravité. L’équilibre devient plus difficile et le corps s’adapte en augmentant les courbures, notamment au niveau lombaire. Cela provoque une hyperlordose lombaire avec une marche qui nécessite une base de soutien plus importante. Dans la mesure où la musculature du corps agit avec une plus grande intensité pour lutter contre la gravité, elle commence à se fatiguer et les ligaments doivent alors supporter une partie de la charge. Tout mouvement brusque peut alors blesser l’une de ces structures musculo ligamentaire déjà sursollicité. Parallèlement à cela, la démarche normale peut être altérée par une rétraction des muscles ischio-jambiers et une faiblesse des muscles fessiers, ce qui augmente les risques de souffrance lombaire. En particulier, il faut tenir compte de l’importance du muscle psoas, qui est de loin le plus puissant fléchisseur de la hanche. L’origine du muscle psoas s’attache sur les vertèbres lombaires, ce qui permet de déduire que lorsque cette musculature reste tendue pendant une période prolongée (comme la période de la grossesse), la courbure lombaire est accentuée et peut déclencher une lombalgie (14).

Ainsi ces modifications posturales, associées à un contrôle musculaire inefficace, peuvent contribuer au développement de dysfonctions articulaires, ligamentaires et myofasciales (15) (16) (17). Si certaines structures chez une femme enceinte présentent déjà des faiblesses avant la grossesse et s’il n’y a pas assez de potentiel pour s’adapter ou pour compenser les changements, cela peut entraîner des lombalgies (18).

Quel traitement possible ?

Avant de discuter du traitement, il serait peut-être plus approprié d’énoncer les mesures préventives. Sans aucun doute, l’hygiène posturale est l’une des mesures de base pour la prévention de la lombalgie pendant la grossesse (14). Une autre des mesures préventives consiste à éviter le style de vie sédentaire. Le repos au lit n’a aucune base scientifique, il s’est d’ailleurs avéré inefficace et même contre-productif (19). Le repos de plus de 2 jours, chez la femme enceinte, prolonge l’invalidité car il favorise l’augmentation du poids, ce qui détériore l’état de surcharge sur la colonne vertébrale et accentue la perception d’invalidité. Les effets de l’immobilisation sont donc négatifs (20). En ce sens, le Collège Américain d’Obstétrique et de Gynécologie encourage la pratique de l’exercice physique pendant la grossesse et évoque ses avantages sur la réduction des douleurs lombaires pendant la grossesse (21). Les directives européennes recommandent elles, de prendre en charge les lombalgies liées à la grossesse en conseillant de rester actif, de poursuivre les activités et le travail quotidiens, et en proposant des exercices individualisés (16).

Pendant la grossesse, le traitement de la douleur est plus complexe car l’arsenal thérapeutique disponible est plus limité. Il doit être interdisciplinaire en prenant en compte les implications pour la mère et le fœtus et, dans la mesure du possible, optimiser les alternatives thérapeutiques non pharmacologiques (14). Les protocoles mécaniques pour le traitement de la lombalgie chez la femme enceinte consistent à réduire les lordoses lombaires par des exercices de renforcement abdominal, des mobilisations sacro-iliaques et l’éducation aux techniques appropriées pour soulever et manipuler des objets, et pour dormir et s’asseoir (20) (22). À cet égard, Peterson (23) a constaté que la majorité des femmes enceintes sous traitement chiropratique ont signalé une amélioration significative de leur douleur.

Les femmes enceintes ont souvent recours à une thérapie complémentaire (Acupuncture, ostéopathie, chiropractie, etc…) pour prendre en charge les affections courantes associées à la grossesse (24). Des recherches Australiennes indiquent qu’environ la moitié (52,0%) des femmes ont utilisé au moins une thérapie complémentaire pendant la grossesse (25). La littérature indique que le massage, la chiropratique, l’ostéopathie, l’acupuncture, l’exercices sont couramment utilisés par les femmes enceintes pour gérer leur lombalgie (26) (27) (28) (29) (30).

Et l’ostéopathie dans tout ça ?

L’ostéopathie est une approche de santé qui met l’accent sur le rôle du système musculo-squelettique en utilisant une variété de techniques manuelles (31). D’un point de vue ostéopathique, les douleurs lombaires ressenties par les femmes enceintes sont dû à des blocages (32) qui sont secondaires aux changements hormonaux (33) et aux changements structurels liés au développement du fœtus (34). Les recherches ostéopathiques étudiant l’efficacité de l’osteopathie pendant la grossesse ont le plus souvent abordé les changements biomécaniques. Plusieurs études ont montré des augmentations de mouvement après un traitement ostéopathique (35) (36) (37) (38) (39), appuyant l’hypothèse selon laquelle l’ostéopathie soulage les douleurs des femmes enceintes en améliorant le mouvement et la fonction biomécanique (31) (40).

De plus, il est possible que ces modifications posturales, secondaires à la croissance fœtale, impose aux tissus une charge mécanique trop importante entrainant une réponse inflammatoire nociceptive (41). Une récente étude (42) a conclu qu’une activité inflammatoire légère mais significative est impliquée dans le développement et la progression de la grossesse, et qu’une telle inflammation pourrait avoir un rôle dans le développement des douleurs. Une étude ostéopathique (43) a montré une diminution des concentrations des facteurs inflammatoires chez les patients atteints de lombalgie chronique ayant reçu un traitement ostéopathique, suggérant un mécanisme de réduction de l’activité inflammatoire par l’osteopathie dans le traitement des douleurs. Les effets hypoalgésiques d’une variété de techniques manuelles sont bien rapportés et il a été prouvé que l’ostéopathie réduit la sensibilité à la douleur (44) (45) (46) (47). Il est donc probable que les techniques manuelles modulent la douleur par le biais de mécanismes neurophysiologiques (48) (49).

Une efficacité prouvé scientifiquement

Plusieurs revues de littérature scientifique ont confirmé qu’il existait des preuves scientifiques que l’ostéopathique constitue un traitement sûr et efficace contre les douleurs rachidiennes chez les femmes enceintes (26) (30) (50) (51) (52) (53). Six études ont démontré des effets positifs en faveur du traitement osteopathie contre la douleur (54) (55) (56) (57) (58) et cinq en ce qui concerne l’état fonctionnel (58) (54) (57) (55) (56). Licciadore (64) (59) a prouvé que l’ostéopathie peut retarder, voire empêcher une aggravation des lombalgies au cours du troisième trimestre de la grossesse. Et dans son étude en 2013 (59), l’osteopathie a permis d’éviter 40% des douleurs chroniques. En 2014, Rohrich (57) a prouvé que le traitement ostéopathique chez la femme enceinte entraine une diminution de 60 % de l’intensité des douleurs et une amélioration des activités quotidiennes chez 55 % des femmes. Les résultats de l’étude de Peters ont montré qu’après traitement ostéopathique, l’intensité des douleurs lombo-pelviennes était en moyenne réduite de 68 % (56). L’ostéopathie n’est pas uniquement destinée à réduire les douleurs musculaires et squelettiques, ce type de traitement peut avoir une influence positive sur la durée de la naissance et la prévention des complications à la naissance (60). Malgré certaines préoccupations concernant l’utilisation de thérapies manuelles par les femmes enceintes, Oswald (29) affirment que très peu d’effets indésirables ont été rapportés dans la littérature. Les conclusions des récentes revues de littérature (56) (61) (62) suggèrent que les thérapies manuelles sont sûres et efficaces pendant la grossesse et les recommandent par rapport à aucun traitement.

Comment tourner le dos aux douleurs… Quelques petits conseils à appliquer à la maison

Combattre les douleurs lombaires passe aussi par une bonne hygiène de vie qui ménagera au maximum votre dos. Quelques règles de base:

  • Une activité physique régulière : la marche, la natation, le yoga mais aussi de la gymnastique douce et des exercices de bascule du bassin. En effet, lorsque vous avez mal, vous n’avez pas envie de bouger mais néanmoins il est important de conserver une activité physique. Contrairement aux idées reçues, le repos n’est pas la meilleure option pour récupérer. C’est pourquoi, à la maternité de l’Institut Hospitalier Franco-Britannique, nous vous proposons des cours collectifs de « gestion de la douleur pendant la grossesse et l’accouchement » par des exercices sur ballon adaptés à la grossesse et ciblés sur vos douleurs.
  • Du repos : bien dormir enceinte, c’est aussi la clé du bien-être !
  • Une prise de poids raisonnable (10 à 12 kg)
  • De bonnes postures au quotidien :
    • Quand vous êtes assise, pensez à garder le dos bien droit, éventuellement à l’aide d’un coussin qui soutient votre bassin ou d’un repose pieds.
    • Gardez votre dos bien droit lorsque vous devez vous baisser, en faisant plutôt travailler les jambes.
    • Portez équitablement une charge à gauche et à droite pour ne pas avoir un déséquilibre au niveau de la colonne vertébrale.
    • Prenez garde quand vous devez attraper un objet en hauteur : avoir les coudes plus hauts que les épaules augmente la cambrure lombaire.
  • Évitez les talons hauts. Au-delà de la dangerosité de la chose (chutes, entorses…), les talons accentuent une cambrure déjà bien trop marquée et donc les maux de dos.

Bibliographie